La course à pied depuis 15-20 ans, le marathon depuis l’été passé.
Quel fut l’élément déclencheur ?
Mes 40 ans ! J’ai décidé de courir un marathon par an jusqu’à mes 60 ans, je prépare maintenant le 2e : Lucerne en octobre. Je ne peux pas en faire plus car la préparation dure environ 16 semaines. Je la commence en juillet pendant mes voyages intercontinentaux, durant lesquels je dors peu à cause du jet-lag, ce qui me laisse du temps pour courir, et l’intensifie pendant les vacances horlogères. Pendant le reste de l’année je me contente de semi-marathons, pour lesquels une course par semaine suffit à rester en condition.
Quel est le meilleur souvenir ?
Sans doute la Stramilano l’an passé, dans le cadre de notre course Jaeger-LeCoultre inter-filiales que nous organisons chaque année. Nous étions une quinzaine et avons passé un moment formidable.
Quelle performance a apporté la plus grande fierté ?
Mon premier marathon, l’an passé à Berlin. Je n’avais pas d’objectif de temps car je sortais d’une pneumonie et je l’ai bouclé en 4h30, ce fut un vrai bonheur jusqu’au 38e kilomètre.
Le lieu de rêve où pratiquer un jour ?
En fait j’adorerais prendre le départ du marathon de Boston, qui pour moi représente l’un des cinq les plus mythiques. Pour cela, il faut que je passe en-dessous des quatre heures.
En quoi cette passion influence l’activité professionnelle ?
Ce qui est extraordinaire avec le marathon c’est qu’il constitue un coupe-circuit de stress très profond. Ce n’est pas seulement un moyen de trouver et affuter des idées, comme en courant simplement, cela crée un vide aussi intense et relaxant qu’une retraite d’une semaine au Tibet !
Quelle montre associez-vous à cette pratique ?
Jaeger-Lecoultre a développé l’Extreme Lab2 qui est le seul compteur digital mécanique qu’on peut lire en courant ! D’un point de vue personnel j’ai acheté une Reverso au dos de laquelle je vais faire graver le nom de chacun de mes marathons.