Focus: Seiko

Seiko Prospex 1968 Diver’s Re-creation SLA025

BOÎTE : acier, verre en saphir bombé transparent, fond plein, étanche à 300 m, couronne vissée décalée à 4h, lunette rotative unidirectionnelle, résistance magnétique 4 800 A/m

TAILLE : 44,8 x 15,7 mm

MOUVEMENT : mécanique à remontage automatique, calibre 8L55 à haute fréquence (5Hz), 55 heures de réserve de marche

FONCTIONS : heures, minutes, secondes, date

CADRAN : noir avec index et aiguilles luminescents, dorés 4N, guichet de date en applique

BRACELET : silicone sur boucle ardillon en acier

SÉRIE LIMITÉE À 1500 EXEMPLAIRES

Lors du dernier Grand Prix d’Horlogerie de Genève, Seiko a de nouveau remporté un prix, et pas des moindres. La Prospex 1968 Diver’s Re-creation a été jugée meilleure montre de sport de l’année 2018. Cela faisait quatre ans que la marque japonaise n’avait été honorée au Grand Prix et alors déjà, le mouvement à l’intérieur était de la famille des Hi-Beat. Ces calibres automatiques entièrement fabriqués par Seiko fonctionnent à la rare fréquence de 5 Hz, ou 36 000 alternances par heure. Oui, Seiko a bien installé un mouvement haute fréquence dans une montre de plongée, une vraie, étanche à 300 mètres et avec une lunette rotative unidirectionnelle, bref, les indispensables de l’immersion sérieuse. Mais ce n’est pas tant ce calibre qui a été salué, plutôt qu’une longue tradition de montres de plongée efficaces, au design bien particulier, extrêmement prisées des professionnels et amateurs, avertis ou non, à tous les prix. Ce qui est récompensé est également un design volontairement rétro, très en vogue pour les montres de plongée, mais aussi très efficace. La boîte est un tonneau aux flancs amplement biseautés, et le cadran est ultra-lisible grâce à ses attributs dorés. Et qui plus est, la Prospex 1968 Diver’s Re-creation a la politesse de ne pas être exorbitante.

Journaliste expert en horlogerie et correspondant régulier de WorldTempus, David alimente notre rubrique technique.

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