Celsius X VI II : Haute horlogerie et téléphonie mobile

Quel amateur de mécanique de pointe  n’a pas un jour approché sa montre de son oreille pour écouter le battement de son précieux mouvement?
Avec LeDix, le premier téléphone mobile fusionné avec une montre à tourbillon, la douce musique du calibre se superpose à la voix de l’être cher à l’autre bout du fil. La première création de la marque Celsius X VI II porte en elle les germes d’une nouvelle génération d’objets à forte valeur
émotionnelle. Alors que communiquer devient toujours plus impersonnel à mesure que papiers et plumes s’inclinent devant écrans et claviers éphémères, Celsius XVI II innove pour créer les «objets d’art» d’un quotidien qui souhaite rendre à la communication son authenticité. Gourou de la haute horlogerie contemporaine, Richard Mille ne s’y est pas trompé: il est rentré au conseil d’administration de la société parisienne. Les amateurs d’objets d’art nomades non plus, les commandes affluent aussi bien d’Europe que d’Amérique ou d’Asie. Le second modèle est annoncé pour fin 2011.
De prime abord, LeDIX est un téléphone portable à clapet, dans lequel a été intégrée une montre à tourbillon. La création, aérodynamique comme une voiture de sport est profilée dans du titane grade 5 poli brossé et discrètement rehaussée d’inserts. Le mouvement mécanique exclusif a de quoi séduire les amateurs d’horlogerie les plus exigeants: tourbillon volant avec amortisseurs exclusifs, excentré comme jamais auparavant, design moderne jouant de la transparence et finitions haute horlogerie. Le boîtier comprend un système mécanique d’éjection de sa batterie, dont le connecteur principal est protégé par un clapet à verrouillage mécanique. L’amortissement du clapet écran s’effectue par un ensemble de billes montées sur ressorts.
En ouvrant ses ailes, cette véritable œuvre communicante émet une légère mélodie que les passionnés de micromécanique apprécieront. Il provient du système breveté de remontage de sa composante horlogère. Logé dans la charnière à cliquet et pignons coniques, ce «Remontage Papillon » breveté entre en action à chaque ouverture, permettant la récupération et le stockage de l’énergie cinétique générée par l’utilisateur pour actionner le mécanisme horloger. Par le simple geste de déplier son téléphone, l’esthète développe une énergie suffisante pour ajouter 3 heures d’autonomie à son tourbillon, visible des deux côtés. L’innovation majeure confère à l’objet nomade une dimension fusionnelle extraordinaire. Les 100 heures de réserve de marche qu’il totalise s’affichent sur un angle de 200°. Sa mise en scène permet une visibilité du mouvement et une esthétique incomparables, en outre à une échelle largement supérieure à celle dont pourrait rêver n’importe quelle montre même surdimensionnée. Si la plupart des quelque 600 composants mécaniques sont terminées à la main, les pièces de l’habillage appartiennent également à l’univers de la haute horlogerie, coulées dans des matériaux nobles et nécessitant parfois des dizaines d’heures d’usinage. L’ensemble, avec ses lignes savamment profilées et la subtilité des détails, témoigne à la fois d’une recherche de l’élégance parfaite et d’une humanisation de la télécommunication. Le menu du téléphone est d’ailleurs simplifié à l’extrême, même si là aussi les standards ont repoussé les limites. Comparables aux tests du COSC dans l’horlogerie, ceux de la Sagem dans la téléphonie mobile ont été largement dépassés par Celsius. Cette batterie de tests implacables et très pointus induit d’ailleurs une production de prototypes dont les quantités dépassent largement celles prévues pour la commercialisation des produits Celsius X VI II. Comble de l’exclusif!


Rédacteur en chef des magazines GMT et Skippers dont il est le cofondateur depuis 2000 et 2001, Brice Lechevalier est aussi à la tête de WorldTempus depuis son intégration dans la société GMT Publishing, qu’il dirige en tant que co-actionnaire. Il a par ailleurs créé le Geneva Watch Tour en 2012 et conseille le Grand Prix d’Horlogerie de Genève depuis 2011. Côté nautisme, il édite aussi le magazine de la Société Nautique de Genève depuis 2003, tout en étant membre fondateur des SUI Sailing Awards (les prix officiels de la voile suisse) depuis 2009 et du Concours d’Elégance de bateaux à moteur du Cannes Yachting Festival depuis 2015.

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