quantième perpétuel comprend l’affi chage de la date, des jours, des mois sur un cycle original de 4 ans et des phases de lune, la sonnerie est des plus sophistiquées avec petite et grande sonnerie et le mouvement dans son ensemble répond aux plus hauts critères de qualité de la manufacture.
A travers ses montres concepts ID, Cartier apporte des solutions novatrices à la recherche de précision. En 2009, l’ID One fut la première montre mécanique à fonctionner de manière quasi éternelle, sans huile et sans réglage. Une performance obtenue grâce à une fabrication au micron près, une géométrie optimale de l’organe réglant et l’utilisation de matériaux de pointe. Maintenant, elle a donné naissance à l’Astrotourbillon Cristal de Carbone muni d’un tourbillon qui tourne tout autour
du cadran en pointant les secondes. Tout a été mis en oeuvre pour réduire la sensibilité aux variations de températures et aux champs magnétiques ainsi que les frottements : boîtier en niobium-titane, ancre et roue d’échappement ne nécessitant ni lubrification, ni réglage, pivots en carbure de tungstène et ponts en cristal de carbone.
La Master Grande Tradition Gyrotourbillon 3, éditée à l’occasion du 180e anniversaire de Jaeger-Lecoultre, comprend le premier tourbillon sphérique de type volant, dépourvu de pont supérieur. Il se dévoile mieux que jamais avec une cage en aluminium qui a subi un traitement de surface pour améliorer la réflexion de la lumière. Le balancier en or 14 carats bleui est associé à un spiral surprenant. Après le spiral cylindrique du Gyrotourbillon 2, voilà un spiral sphérique doté de deux courbes
terminales, garant de performances chronométriques encore meilleures. Le superbe mouvement comprend de surcroît un chronographe monopoussoir à affichage digital instantané, harmonieusement intégré.
La création du premier mouvement horloger véritablement amagnétique a été annoncée par Omega. Jusqu’à présent, le problème du magnétisme était résolu par l’utilisation d’une capsule de protection du mouvement. Une telle solution est non seulement limitée à des champs de 10’000 Gauss maximum mais également peu esthétique car elle masque toute vue sur les composants. Celle d’Omega repose sur l’utilisation de matériaux non ferreux dans la composition même du mouvement,
notamment du silicium, du nickel-phosphore et du liquidmetal à base de zirconium. Au final, le calibre résiste à plus de 15’000 Gauss (1,5 tesla) et il peut intégrer une montre à guichet dateur et fond saphir, la Seamaster Aqua Terra.
Chez Richard Mille, la nouvelle montre à tourbillon Rafael Nadal, la RM 27-01, pousse les concepts de résistance et de légèreté à l’extrême. Le mouvement est proprement suspendu au coeur du boîtier. Sa platine est reliée aux parois par quatre câbles d’acier tressés de seulement 0,35 mm de diamètre, mis sous tension grâce à un ingénieux système de tendeurs et de poulies. Une structure qui permet une résistance à des accélérations de plus de 5’000 G. Le calibre ne pèse que 3,5 grammes grâce à l’utilisation de titane (platine et cage de tourbillon) et d’aluminium- lithium (ponts de barillet et de rouages) et la montre ne dépasse pas 19 grammes avec son boîtier en polymère injecté de nanotubes de carbone et son bracelet en Velcro.
Roger Dubuis défie la gravité avec l’Excalibur Quatuor, la première montre dotée de quatre balanciers-spiraux pour compenser les écarts de marche dus aux changements de position. Une prouesse technique et une solution nouvelle qui, contrairement à une cage de tourbillon tournant en une minute, agit instantanément. Comme les balanciers n’oscillent pas simultanément, la fréquence habituelle de 4 Hz est portée à 16 Hz et la précision s’en trouve accrue. La création intègre en outre un indicateur de réserve de marche totalement inédit et pas moins de cinq différentiels. Elle fait l’objet d’une édition exceptionnelle de 3 exemplaires dans un boîtier en silicium, parallèlement à l’édition de 88 exemplaires en or rose.
Les nouvelles UR-210 d’Urwerk vivent au rythme de leurs propriétaires grâce à l’indication, positionnée à 11 heures, de l’efficience de remontage. Contrairement à un indicateur de couple, cette mesure inédite ne répercute pas la tension du ressort de barillet mais le ratio entre le remontage et la dépense effective d’énergie. Autrement dit, elle signale au porteur le degré d’apport en énergie, suffisant ou non selon qu’il est actif ou au repos. Une aiguille tend vers le vert ou vers le rouge selon les
cas et il est possible d’intervenir via le régulateur placé au dos de la montre. En position « Full », le remontage est optimisé, en position « Reduced », un système de bridage se met en place et le fonctionnement de la masse est ralenti. Il est également possible de désactiver le remontage automatique, en mode « Stop ».
Légende: CARTIER – Astrotourbillon Cristal de Carbone / JAEGER-LECOULTRE – Master Grande Tradition Gyrotourbillon 3
