Jupiterium Panerai (1532 composants)
Horloge-planétarium à calendrier perpétuel en perspective géocentrique (comme à l’époque de Galilée) indiquant les positions du Soleil, de la Lune et de Jupiter ainsi que des planètes médicéennes sur la voûte céleste (à l’époque les quatre principaux satellites de Jupiter, dorénavant appelés Lo, Europa, Ganymède et Callisto), observés pour la première fois par Galilée en 1610 grâce à l’invention du télescope. Animés par un mouvement réglé sur celui de l’horloge, tous les corps célestes, à l’exception de la terre, se déplacent à l’intérieur de la sphère céleste, parcourant leur orbite en temps réel : la Lune tourne autour de la terre en 29,53 jours ; le Soleil fait un tour complet en 365,26 jours ; Jupiter accomplit une révolution autour du Soleil en 11,87 ans, tandis que ses satellites décrivent leur orbite en 1,8 (Lo), 3,6 (Europe), 7,2 (Callisto) et 16,7 jours (Ganymède).
Une référence
A l’image des garde-temps à l’habillage aussi abouti que leur contenu horloger, le Museo Galileo conjugue un écrin du XIe siècle, le Palais Castellani, abritant 3500m2 de savoir-faire ancestral, à un esprit d’ouverture internationale et de partage exemplaire. Son centre de documentation et de recherche de pointe dans le domaine de l’histoire des sciences et techniques met non seulement à la disposition des chercheurs du monde entier plus de 170’000 volumes de sa bibliothèque, mais à celle des internautes également une large collection d’œuvres numériques consultées par un million de visiteurs uniques en 2011. L’exposition reflète les principes de conception muséologique les plus modernes, conjuguant rigueur historique et scientifique, impératifs de conservation, stratégie de communication (notamment dans sa section interactive très didactique) et design raffiné. Un an après sa renaissance, le Museo Galileo se voyait remettre en Italie le prix du Musée de l’année (catégorie Meilleure gestion), celui du Great Exhibitions Competition 2010 décerné par la British Society for the History of Science, ainsi que le Prix 2011 de l’European Museum Academy.
Galilée et la mesure du temps
En collaboration avec Panerai, la nouvelle section interactive du musée permet de mieux comprendre le fonctionnement complexe de certains instruments scientifiques, notamment pour mesurer le temps à l’aide de dispositifs mécaniques toujours plus sophistiqués. Au fil d’écrans tactiles, de modèles réduits mécaniques et de pièces de collection activées au gré du visiteur, les trois salles de cette section mettent en lumière le rôle fondamental des découvertes de Galilée dans le perfectionnement des systèmes de mesure du temps. La première se consacre au mouvement des corps (temps, distances et trajectoires), une autre salle aux œuvres d’horlogers antiques dont la spectaculaire reconstitution de l’Orologio dei Pianeti, l’horloge astronomique que Lorenzo della Volpaia acheva en 1510 pour Laurent de Médicis, et la dernière salle aux recherches de Galilée sur le temps et l’espace, notamment dans le calcul de la longitude. Galilée a essayé de résoudre le problème en observant le mouvement des satellites de Jupiter et en appliquant le pendule à l’horloge mécanique. Le fonctionnement de l’horloge à pendule est expliqué par une reproduction agrandie de l’instrument de mesure du temps conçu par Galilée et par un modèle mécanique qui compare le pendule circulaire galiléen au pendule cycloïdal. Les principes de fonctionnement des horloges mécaniques sont illustrés par des prototypes d’échappement de grandes dimensions, directement actionnables. A découvrir sur www.museogalileo.it.