Expressivité des formes : Richard Mille et Patek Philippe

Tourbillon RM 038 Bubba Watson

Mouvement : mécanique à remontage manuel, réserve de marche de 48h Boîte : Magnésium-Aluminium de type AZ91 Dimensions : 48×39,7mm Fonctions : heures, minutes, tourbillon Fond : saphir Bracelet : alligator noir Etanchéité : 50m

 

Régulateur à Quantième Annuel, ref 5235 

Mouvement : mécanique extra-plat à remontage automatique, calibre 31-260 REG QA Boîte : or gris 18 carats Diamètre : 40,5mm Fonctions : heures, minutes, quantième annuel à trois guichets, jour, date et mois Fond : saphir Bracelet : alligator bleu nuit mat Etanchéité : 30m

Richard Mille

La montre : Tourbillon RM 038 Bubba Watson

Légèreté, résistance aux chocs, confort : conçu pour s’adapter aux conditions extrêmes du golf et à la violence de ses mouvements, le Tourbillon RM 038 Bubba Watson combine tous les atouts d’une grande montre sportive, à porter au quotidien. Son calibre squeletté, tourbillon à remontage manuel, présente une platine et des ponts en titane grade 5 dont les capacités de résistance ont été testées et optimisées à l’occasion de nombreux tests de validation. Son boîtier réalisé dans un alliage réputé pour sa robustesse et sa légèreté – le Magnésium-Aluminium de type AZ91 – confirme l’attrait de Richard Mille pour les matériaux techniques… Et les performances des sportifs de haut niveau : après la F1 avec Felipe Massa et le tennis Rafael Nadal, la maison horlogère investit avec succès l’univers du golf, un domaine sans concessions qui rime avec précision.

 

Le projet architectural : Stunning Diagonal Zero Zero Torre à Barcelone par Enric Massip-Bosch

« Situé à l’extrémité de l’Avenida Diagonal, le nouveau siège de la société Telefonica est une tour de 110 mètres comportant 24 étages soutenus par une structure porteuse qui est partiellement disposée comme un treillis à l’extérieur de la construction.et arrangée et arrangée sur toute la hauteur de l’édifice. Par l’intermédiaire de ce dispositif, en évitant  l’utilisation de colonnes verticales, Enric Massip-Bosch reprend l’ensemble des charges de la construction dans une structure exosquelette, un procédé qui permet de définir des plans d’étages complètement libres et ouverts.

La façade est modulaire, elle est réalisée en profilés d’aluminium blanc et comporte des verres traités par sérigraphie très transparents. Le modèle ainsi défini contribue à la diffusion de la lumière solaire à l’intérieur de la tour et confère à cet objet un effet de transparence.

Dans le contexte urbain où la tour est insérée, Massip-Bosch cherche à transmettre des indications différentes, des perceptions d’échelles adaptées selon que la perception est lointaine ou plus proche. D’une part, la dimension de la tour et sa présence dans le contexte urbain de la ville de Barcelone confèrent à celle-ci une allure de balise urbaine et une signalétique saillante sur le parcours de l’Avenida Diagonal de Barcelone. D’autre part, le traitement particulier des détails de construction et des espaces intérieurs de la tour installe cette dernière dans un rapport de proximité avec le visiteur des lieux et lui confère une valeur d’objet.

A l’instar de la tour, la montre rend perceptible la structure interne, les rouages de l’appareil et la structure portante de l’horloge qui imposent leur présence lorsque la montre est regardée. La structure interne de l’objet est sublimée et, dans le même temps, elle devient un élément de représentation. La forme de la structure est exagérée et, telle une allégorie, elle tend à représenter un assemblage organique. Se détournant de l’image traditionnelle de la montre, le spectateur tend à assimiler l’expressivité de la forme et la capacité de cette dernière à imposer sa valeur visuelle.

 

 

Patek Philippe

La montre : Régulateur à Quantième annuel, référence 5235

La première fois : elle est marquante et toujours émouvante. Pour une manufacture de la trempe de Patek Philippe dont la longue histoire est ponctuée par l’innovation, il est surprenant de constater qu’elle peut encore avoir lieu. Cette fameuse première fois… Le nouveau Régulateur à Quantième Annuel présente diverses innovations et particularités inédites dans les collections de Patek Philippe. C’est en effet la toute première montre-bracelet Patek Philippe à être dotée d’un cadran de type « régulateur » avec une grande aiguille centrale des minutes, un cadran auxiliaire des heures à 12h et une petite seconde à 6h. Le calibre qui équipe cette beauté mécanique d’une grande sobriété s’inscrit également dans le registre de l’inédit puisqu’il n’est autre que le premier mouvement automatique extra-plat à microrotor Patek Philippe affichant la petite seconde à 6h. C’est aussi le premier calibre de base entièrement nouveau dont la conception intègre des composants en Silinvar®, un dérivé novateur du silicium.

 

Le projet architectural : Musée de Peter Zumthor à Bregenz

« Installé sur le versant autrichien du lac de Constance et inséré entre des bâtiments cossus, le musée de Bregenz s’affiche comme un objet singulier. Ce dernier est perçu comme un grand cube de verre. De l’extérieur, de jour ou de nuit, le bâtiment présente l’opacité d’un objet monolithique ou évoque la lueur émise par une grande lampe.

La façade du bâtiment a été imaginée pour capter l’éclairage naturel de la journée : la lumière changeante du ciel est absorbée par l’enveloppe en verre opalisé puis, au-travers des dispositifs imaginés par l’architecte, répartie dans les divers niveaux qui composent la galerie. Et, bien que l’enveloppe de la construction soit dépourvue de fenêtres, les espaces intérieurs du bâtiment sont pourvus d’un éclairage naturel ; caractérisée par une grande uniformité de l’intensité lumineuse, les matériaux choisis pour le revêtement des façades confèrent à l’édifice une impression d’intemporalité et d’introversion des activités développées dans le musée.

A l’instar de la montre Patek Philippe, l’apparente austérité et le refus du superflu semblent caractériser la formalisation de ce musée et, de ce fait, le regard porté sur cet édifice transfère l’attention sur les éléments singuliers de la construction. L’expression minimaliste qui se manifeste au-travers de la montre et du musée est conditionnée par la présence de petits détails. Des éléments qui finissent par transformer la première impression d’austérité des objets. La modification du regard porté vers ces arrangements raffinés révèle les éléments qui constituent leur construction et qui lui fournissent leurs véritables valeurs. L’architecte Mies Van de Rohe n’avait-il pas écrit « Dieu est dans le détail » ? »


Journaliste spécialisée en horlogerie, la plume de Marie présente les nouveautés tout en s'occupant de la rubrique Architecture.

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