Manufacture Royale : Des montres d’art pour les hommes et les femmes

Androgyne Pure Glacier
Mouvement: mécanique à remontage manuel, calibre MR02, 108h de réserve de marche Boîte: acier traité PVD Diamètre: 43mm Fonctions: heures, minutes, tourbillon Etanchéité : 30m
Fond: saphir Bracelet: alligator

Jeune, brillante et un brin insolente, la Manufacture Royale, créatrice de montres d’exception, entend marquer de son sceau l’univers horloger contemporain en faisant vibrer les passionnés. Intimiste, elle se donne pour mission de repousser les standards en matière de constructions horlogères et de proposer aux amateurs des montres qui resteront dans les mémoires comme des jalons dans la grande histoire du temps. Après un démarrage fracassant avec le lancement de la surprenante Opera, grande première dotée d’une répétition minute et d’un tourbillon assortie d’une réserve de marche de plus de 100h, Manufacture Royale a lancé son nouveau modèle Androgyne à Baselworld 2012. Cette montre destinée aux hommes tout autant qu’aux femmes partage avec Arnaud Faivre, le fondateur de la marque, un caractère bien trempé. Cet entrepreneur français dans le bel âge, ayant déjà largement fait son chemin dans le métier en servant les meilleurs, avait envie de passer un cap en offrant à des passionnés d’art horloger des garde-temps à la hauteur de leurs attentes.
En prenant le titre de Manufacture Royale, la société rend hommage à Voltaire dont on oublie trop souvent qu’il fut, en plus d’un écrivain célèbre, un génial entrepreneur horloger qui créa à Ferney, tout près de Genève, sous le titre de Manufacture Royale, une prospère entreprise de fabrication de montres destinées aux élites sociales et posa les prémices d’une société idéale dont il avait brossé les grands traits dans ses œuvres. Cette faculté de percevoir les tendances du futur a sans doute été acquise lors de son exil à Londres. Durant ce séjour entamé en novembre 1726 qui dura deux ans, il rencontra les plus éminents savants de l’époque dont, sans doute, l’horloger et astronome Georges Graham. C’est durant cette période faste, en des lieux où s’organisaient les prémices de la révolution industrielle, qu’il a saisi tout le potentiel que pouvait représenter l’horlogerie dans une économie de marché en pleine mutation.
« Les beaux esprits se rencontrent » disait Voltaire, et Arnaud Faivre en sait quelque chose. À la Manufacture Royale, il y a une devise : « E pluribus unum », que l’on peut traduire par « un à partir de plusieurs », qui est l’essence même de cette jeune maison dont les racines la ramènent au temps de Voltaire et où les forces vives de passionnés se sont unies autour d’une même cause pour offrir aux amateurs une pièce d’horlogerie aux caractéristiques uniques. Unis dans leur quête de perfection, ces artistes ont repoussé les limites du génie humain pour donner naissance à une œuvre capable d’amplifier leur passion et l’idée même que l’on pouvait se faire du temps sous toutes ses formes. Épris d’exception, et doué d’un sens de la perfection acquis à travers le soin apporté à son travail, ce visionnaire ayant une haute idée de l’horlogerie s’est associé à d’autres puristes soucieux de s’impliquer à fond dans un projet transcendant leur passion grâce à la qualité de sa réalisation. L’idée n’était pas tant de proposer une énième montre rare, mais de créer une œuvre d’art au sens premier du terme ; de produire un instrument dont les qualités objectives le fassent sortir du lot. En soi, l’idée de pousser tous les standards du métier à leur paroxysme. Une approche de l’horlogerie purement intellectuelle où la force comme la beauté de l’objet sont l’expression de sa noblesse, de son immuabilité et de sa pertinence.
Si Opera a surpris et étonné les plus fins collectionneurs de par la complexité et l’ingéniosité de sa répétition minute et de son étonnante caisse de résonnance déployante, sa petite sœur Androgyne ne passe pas non plus inaperçue. Garde-temps contemporain au caractère déjà affirmé, ce modèle abrite un mouvement mécanique à remontage manuel régulé par un tourbillon alliant composants classiques et futuristes qui garantissent la précision dans le temps. Produit , décoré et assemblé à la manufacture, ce mouvement compte 178 composants et propose une réserve de marche de 108 heures. Une œuvre d’art reconnaissable entre toutes au premier coup d’oeil. Conçue aussi bien pour les hommes que pour les femmes au gré d’une collection remarquable composée des modèles sertis et des déclinaisons infinies, Androgyne incarne parfaitement l’esprit d’excellence qui anime toutes les créations de la maison.

 

 

Androgyne serti de rubis et de saphirs
Mouvement: mécanique à remontage manuel, calibre MR02, 108h de réserve de marche Boîte: acier serti de 52 rubis ou saphirs Diamètre: 43mm Fonctions: heures, minutes, tourbillon Etanchéité: 30m Fond: saphir Bracelet: galuchat

 

Un objet d’art est une œuvre incontestable ayant atteint l’équilibre ultime. Pour offrir ce statut à la montre Opera  créée par la Manufacture Royale, il fallait qu’un démiurge pose son regard d’artiste sur cette composition mécanique. Lorsque Arnaud Faivre a proposé à Charles Grosbéty de façonner la carrure de la montre, ce créateur d’objets, prototypiste de boîtiers horlogers durant 25 ans, et ayant différents projets avec le constructeur Maserati, a initialement refusé. Cet homme travaillant à l’ancienne, autrement dit sans ordinateur, est un sculpteur horloger, au sens premier du terme. Mis au défi de réaliser un boîtier dont la conception permette d’augmenter sensiblement la puissance sonore de cette extraordinaire machine à dire le temps, il a finalement accepté le challenge. Travaillant par itérations successives, il a imaginé une carrure articulée se déployant comme le ferait un soufflet d’orgue. Cette fantastique caisse de résonance à géométrie variable, au profil reproduisant la courbe de Fibonnacci -l’expression géométrique du nombre d’or- finit par ressembler en miniature à la structure externe de l’Opéra de Sydney, une œuvre architecturale majeure dont l’artiste reconnaît s’être librement inspiré lors de l’élaboration de la pièce. Trois ans de recherche et développement ont en outre été nécessaires pour mettre au point son cœur mécanique à remontage manuel régulé par un tourbillon dont l’esthétique est fondamentalement canonique, mais dont l’approche fonctionnelle est résolument audacieuse. Visuellement classique, mais fondamentalement innovant, ce calibre de 32 mm pour 5,45 mm d’épaisseur dont les détails se découvrent grâce à un savant ajourage des platines et des ponts à travers les verres saphirs de face et de fond (trois glaces pour cette référence) a demandé trois ans de recherche et de mise au point à La Fabrique du Temps de Michel Navas et Enrico Barbasini, maîtres horlogers réputés dans le métier.  En effet, si la platine et les ponts sont classiquement usinés en laiton, rhodiés puis terminés et anglés à la main, les composants de l’échappement battant à 3 Hz (soit 21 600 alt./h) sont eux tournés vers l’avenir puisque, pour des raisons de fonctionnalité et de rendement, la manufacture a retenu, pour l’assortiment de la cage de tourbillon, une roue d’échappement et une ancre taillées dans du silicium.
L’immuabilité est à ce prix car il est aujourd’hui établi que ces composants, d’une durabilité infiniment supérieure à ceux habituellement employés dans la profession, permettent de garantir une meilleure tenue de la précision dans le temps. Mais l’originalité va bien au-delà de la matière futuriste employée. En effet, cet organe constitué de 319 pièces dont 29 rubis est réalisé de telle façon qu’il offre plus de 100 heures de réserve de marche. En outre, trois innovations majeures sont réunies dans cette montre pour lui garantir une sonnerie puissante et claire, identique à celle que l’on peut entendre en actionnant les plus beaux garde-temps de poche réalisés à la fin du XIXe siècle.

 

 

Opera
Mouvement: mécanique à remontage manuel, 108h de réserve de marche  Boîte: or blanc ou or rose Diamètre: 50mm Fonctions: heures, minutes, répétition minute, tourbillon Fond: saphir amovible Bracelet: alligator


Rédacteur en chef des magazines GMT et Skippers dont il est le cofondateur depuis 2000 et 2001, Brice Lechevalier est aussi à la tête de WorldTempus depuis son intégration dans la société GMT Publishing, qu’il dirige en tant que co-actionnaire. Il a par ailleurs créé le Geneva Watch Tour en 2012 et conseille le Grand Prix d’Horlogerie de Genève depuis 2011. Côté nautisme, il édite aussi le magazine de la Société Nautique de Genève depuis 2003, tout en étant membre fondateur des SUI Sailing Awards (les prix officiels de la voile suisse) depuis 2009 et du Concours d’Elégance de bateaux à moteur du Cannes Yachting Festival depuis 2015.

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