Si ce nouveau chronographe de régate ne surprend nullement par le nombre impressionnant de niveaux de lecture qu’il propose, il fait cependant figure de grande première chez Richard Mille. C’est en effet la toute première montre de la marque consacrée à la navigation en haute mer. D’un abord a priori compliqué, l’utilisation de ce chrono flyback assorti d’un calendrier annuel, de la grande date et de l’UTC est pourtant d’une grande simplicité. Sa lunette tournante spéciale, ponctuée des quatre points cardinaux et d’un disque gradué à 360° avec échelle des 24 heures permet de calculer sa position en se basant tout simplement sur la connaissance de l’heure locale et la position du soleil. Une fonction utile, efficace dans l’hémisphère nord ainsi que dans l’hémisphère sud, sans calculs supplémentaires.

Son alter ego architectural: le Musée national des arts du XXI siècle, Rome, par Zaha Hadid

Le Musée national des arts du XXI siècle est une Fondation créée par le Ministère des biens et des activités culturels. Il s’agit de la première institution nationale dédiée à la créativité contemporaine, pensée comme un grand campus pour la culture. Elle héberge deux musées : le MAXXI Art et le MAXXI Architecture.

La programmation des activités – expositions, ateliers, conférences, laboratoires, spectacles, projections, projets de formation – reflète la vocation du MAXXI d’être non seulement un lieu de conservation et d’exposition du patrimoine mais également, et surtout, un laboratoire d’expérimentation et d’innovation culturelle, d’étude, de recherche et de production de contenus esthétiques de notre époque.

Les deux musées – MAXXI Art et le MAXXI Architecture – sont situés autour d’un grand espace de pleine hauteur qui donne accès aux galeries dédiées aux collections permanentes et expositions temporaires, l’auditorium, les services d’accueil, une cafétéria et une librairie.

L’espace est construit de façon à ce que le parcours ne soit pas linéaire, il offre au contraire différentes alternatives qui permettent au visiteur de ne jamais revenir sur ses pas et de profiter des ouvertures sur l’architecture, les œuvres et la ville. La maîtrise de la lumière naturelle permet une succession d’atmosphères différentes.

A l’instar de la montre, le musée est identifié au-travers d’un ensemble d’éléments du bâti : – des dispositifs curvilignes qui imposent leur présence et détournent l’attention de l’activité déployée dans le bâtiment. Mettant au second plan la fonction de l’objet, l’esthétique impose sa présence et renvoie à une iconographie des mouvements modernistes où les apparences visuelles sont caractérisées par une imprédictibilité stimulante et un chaos contrôlé.